Test Flash : Asus CT479 | |||||||||||||||||||||||
By Raphaël S. - 18/04/2005 | |||||||||||||||||||||||
CT-479 : Présentation
Pour ce premier essai du CT-479, nous nous sommes tourné vers une des cartes mères socket 478 les plus répandues du marché, la P4C800E Deluxe. A l'heure actuelle, seule une très (trop) petite quantité de cartes ASUS se sont vu offrir une update de BIOS pour le CT-479. Nous pensions notamment à la P4C800 et à la P4G8X biensur. Selon ASUS, cela devrai très vite évoluer. Saluons néanmoins la disponibilité récente de cette update pour la P4GD1, architecturé autour de l'i915P et doté d'un port PCIE 16x mais ne supportant malheureusement pas la DDR2. Pour les autres cartes mères Asus, sans BIOS adapté, c'est donc un grand moment de solitude devant un écran désespéramment noir qui vous attend. Parlons maintenant de l'adaptateur en question. Vendu environ 50€, son packaging est réussi, comme on peut le voir ici :
Outre l'adaptateur, un guide de montage et une faute de frappe sur le schéma (A vous de trouver laquelle), le "CPU Upgrade Kit" d'Asus contient un radiateur assez imposant, un système de fixation et un adaptateur Molex :
Nous verrons un peu plus tard le mécanisme de fixation, qui fonctionne d'ailleurs dans probleme avec les attaches classiques des Pentium 4. Mais avant ça, il est temps de voir l'adaptateur en lui-même :
Comme vous pouvez le voir sur les photos, le CT-479 se présente sous la forme d'un PCB noir équipé d'un socket mPGA-479M d'un coté et d'une grille de pins au format FCPGA-478 de l'autre. Son rôle est non seulement de faire correspondre les pins du Pentium M avec le socket de la carte mère mais également de réguler l'alimentation du dit CPU. Pour se faire, il est impératif d'alimenter l'adaptateur via le connecteur disquette dont nous ne nous servions plus depuis bien longtemps. En l'absence d'alimentation, le système refuse purement et simplement de booter. Concernant les 2 jumpers servant à fixer le mode 100/133, ils se sont avérés inutile sur notre P4C800E Deluxe, qu'il soit dans l'une ou l'autre des positions, avec l'un ou l'autre de nos CPU, le BIOS arrivait néanmoins à déterminer la fréquence original (et par la même son ratio) du processeur installé. Pour le reste c'est aussi simple que pour un CPU, on ouvre le ZIF, on pose le CT-479 et on referme. Impossible de le positionner à l'envers, le levier du ZIF faisant obstacle :
En matière de conception, le tableau n'est pas totalement exempt de défaut. Même si l'adaptateur en lui-même semble très solide, on ne peut que déplorer la position fort peu pratique du connecteur d'alimentation ainsi que celle des jumpers. Avec le radiateur fourni par ASUS le problème ne se pose pas compte tenu de sa conception dédiée mais lorsqu'il s'agit d'adapter un autre système de refroidissement, le connecteur et les jumpers font obstacle. Une solution type fils soudés au PCB et connecteur déporté aurait été bien plus pratique. Pour les jumpers, ceux que l'on trouve sur les disques durs auraient parfaitement fait l'affaire au verso de l'adaptateur. Les pros du fer à souder pourront donc s'en donner à cœur joie. Niveau BIOS, l'adaptation réalisée par Asus n'est également pas encore totalement exempte de bug (ce qui, chez Asus, ne nous étonnera guère). En effet, contrairement à celui de la P4P800-SE, le dernier BIOS pour la P4P800E Deluxe ne permet pas de modification de vcore. Un vmod simple sera donc nécessaire pour les gros overclocking. Concernant le cœfficient multiplicateur, idem. Bien qu'il soit accessible sur le dernier BIOS dédié à la P4P800-E Deluxe, il semble, selon nos confrères, ne pas fonctionner. Rappelons que ces BIOS sont particulièrement récent et encore en phase bêta, une excuse pour ASUS qu'il ne faudrait pas voir se prolonger trop longtemps. Heureusement, Franck était là avec EIST et ClockGen pour nous tirer d'affaire. Bref, avec un minimum d'effort, nous avons pu atteindre 2.77 GHz avec un Pentium M 760, ce qui reste remarquable. Petite note concernant le FSB, à l'instar de notre confrère Hardware.fr il nous a été impossible d'obtenir des résultats stables au delà de 185Mhz de FSB. Passé cette fréquence, des bugs graphique ou plantage brusque apparaissait de façon aléatoire. Bien qu'il nous ait été possible d'atteindre 220Mhz, ce ne fut qu'éphémère.
Afin de ne défavoriser aucune des différentes plateformes, nous avons utilisé 2x512Mo de RAM, une GeForce 6800GT ainsi qu'un disque SATA 160Go Maxtor DiamondMax Plus 9. Le tout sous windows XP SP2 ainsi que les derniers drivers disponible pour chacun des composants. Les contrôleurs annexes (son, RAID, etc.) ont été désactivés.
Pour représenter au mieux cette plateforme nous nous sommes munis d'une carte ECS KN1 Extreme. Animé par un nForce 4 Ultra et bourrée d'options (dual lan, 6x SATA, Firewire), cette carte s'est révélé plus que correct compte tenu de son prix : 120€. Seul le design décalé et les LED bleus clignotantes (haute luminosité…), censées monitorer l'activité des ports PCI et PCIE, viennent ternir le tableau (mais c'est une question d'esthétique). A noter que le système de ventilation sur l'étage d'alimentation de la carte est fort laid mais très efficace... Coté CPU, c'est donc un Ahtlon FX-55 qui prendra place sur le socket 939. Compte tenu de la nature de l'article, nous l'avons naturellement overclocké un tantinet. 2,8Ghz fût la fréquence maximum stable atteinte.
Coté Intel, c'est le grand luxe avec la ASUS P5AD2-E Premium. Architecturé autour de l'i925x, cette carte est un model dans le genre full-options. Il serai impossible de rajouté un composant tant le PCB en est garni. 8x SATA, Firewire, Wifi, HDA, rien ne manque. Le STACK COOL, permettant le refroidissement du verso de la carte au niveau du CPU est également une des bonnes idées que l'on aimerait voir plus souvent. C'est donc un P4EE 3,73 qui prendra place sur le socket 775 de cette carte. Au même titre que pour le FX-55, le P4EE subira un petit overclock syndical : 4,1Ghz pour notre CPU à 1000€...
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